Saturday, March 25, 2006

Evolution ? Révolution ?

This hackneyed pun is only a pretext to introduce today's blog - or rather this month's blog, since the latest was ages ago. The current events in France regarding the First Employment Contract (C.P.E. in French) require attention: protests, demonstrations and blockades have multiplied and a national anti-CPE consensus seems to have been buiding up. Granted, Prime Minister Dominique de Villepin was nominated by President Chirac and has never been elected to any position. However, his right-wing government represents the French voters, who voted for the UMP, Chirac and Villepin's party back in 2002. It is therefore important to notice that the demonstrations, despite their scope, might not reflect the (silent) majority, whatever the surveys have to say.
The Sorbonne is, as usual and traditionally the focal point for such revolt. This time, unrest is not limited to housing estates outside Paris but are happening in the very heart of the Latin Quarter: the category of people is completely different, a fact that triggered this comment by the sociologist Francois Dubet: for him, this anti-CPE movement is "the exact reenactment among the middle class" of the November revolt in the banlieues. I will end this paragraph with two questions, the former being for the short term, the latter for the long term : will a compromise over the law be first reached, then if so, viable? Will France ever be made for reforms?


Ce calembour galvaudé n'est qu'un prétexte pour ouvrir le blog d'aujourd'hui - ou plutôt de ce mois car le dernier date de plus d'un mois. Les événements actuels exigent qu'on s'y attarde dessus. Des protestations, des manifestations et des blocus se sont multipliés, et un consensus national anti-CPE semble avoir été édifié. Certes, le Premier Ministre de Villepin a été nominé par le Président Chirac sans avoir jamais été élu. Cependant, son gouvernement de droite représente l'électorat francais, qui a voté pour l'UMP, le parti de Chirac et de Villepin en 2002. Il est alors important de remarquer que les manifestations, malgré leur ampleur, ne reflètent pas forcément la majorité (silencieuse celle-là), en dépit des dires des sondages.
La Sorbonne est, comme d'habitude et traditionnellement, le centre névralgique de tels troubles: cette fois, ils ne sont pas confinés aux cités des pourtours de Paris mais ont lieu en plein coeur du Quartier Latin: la catégorie des manifestants est totalement différente, ce qui a fait dire au socilogue Francois Dubet que le mouvement anti-CPE était "la réplique, dans les classes moyennes", de la révolte des banlieues en novembre. Je vais clore ce paragraphe par deux interrogations, l'une conjoncturelle, l'autre structurelle : un compromis sera-t-il atteint et, si oui, sera-t-il viable? La France est-elle un pays réformable?
Posted by Picasa